(ce n’est qu’un brouillon qui vient d’être improvisé)
Il lit un livre nouveau et de temps en temps en passe à l’écriture pour garnir ses propres pages
par exemple en prélevant une petite cellule du texte (roman, essai, poème) qu’il utilise comme bouillon de culture de sa propre écriture
comme on dit chez Michel que sais-je? qui suis-je? sont deux questions qui l’occupent des nuits entières mais qui restent en suspens
en effet quand il essaie plume à la main d’oser leur donner quelques éléments de réponse il attire chemin faisant beaucoup d’épines dans ses pieds
et cependant même s’il écrit comme un pied il a l’audace de poursuivre son chemin couci couça cahin-caha
(non il n’a pas écrit à sauts et à gambades)