Sans jamais l’assombrir comme une pure offrande : un Présent
Belle hécatombe de mots
C’est enfin leurs fins
Dans les bras d’un sommeil
Que l’on dit éternel
La fête est finie
Mais les malheurs aussi
On vide les tiroirs
De tes cartes postales
Quelques tickets d’un bal
Ou d’un concert de jazz
Tu as fini aussi crédule
Et tendre sous l’écorce
Qu’un gosse des faubourgs
Que l’on voit siffloter
Le requiem de Fauré
Entre les pages d’un album
Où quand vient notre tour
C’est toujours tout le monde
qui meurt... tout l’temps