J’offre mes yeux entrouverts à la nuit Un iris m’éclaire de sa lumière mauve Ma main d’écriture cherche hasard les fleurs egarées dans les livres-bougies
Chères lectrices-lecteurs plutôt que de payer vos chagrins d’amour Lisez les poèmes chargés de vous donner des nouvelles du Ciel Jamais du Monde
Je n’ai à t’offrir que mes yeux ouverts dans la nuit
d’un poète chinois inconnu
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Savoir qu’il y a des choses qu’on ne peut connaître, voilà le sommet du Savoir. Qui sait que le discours est avare de paroles et que le Tao ne se nomme pas, celle- là et celui-là possèdent le trésor du Ciel
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Un orage
emplit la vallée
un poisson la rivière
Paul Éluard
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