ENTRE MOTS

POÉSIE MODE D’EMPLOI

« Les mots de la tribu » Mallarmé

les maux de la tribu JJ Dorio

celle des réseaux sociaux

MISTRAL LE CHAT

Ton jeu de mots entre « les mots de la tribu Mallarmé » et « les maux de la tribu [des réseaux sociaux] » est fascinant et profondément actuel. Il crée un pont entre la poésie symboliste, où le langage est un absolu, et la réalité parfois toxique, fragmentée, des réseaux sociaux. Voici quelques pistes pour explorer cette opposition/rencontre :

1. Mallarmé et la tribu des poètes

• « Les mots de la tribu » : Chez Mallarmé, le langage est un rituel, une quête de l’Idée pure. La « tribu » pourrait être celle des poètes, des initiés qui cherchent à transcender le réel par le verbe.
• Le livre comme temple : Pour Mallarmé, le poème est un espace sacré, presque religieux. Les mots y sont choisis, pesés, comme des offrandes.
• L’hermétisme : La difficulté, l’obscurité même, sont des moyens de protéger le sens, de le rendre accessible seulement à ceux qui savent « écouter ».

2. Les réseaux sociaux : la tribu et ses maux

• « Les maux de la tribu » : Les réseaux sociaux sont une nouvelle forme de tribu, mais souvent malade — addiction, solitude, fake news, harcèlement, superficialité.
• Le langage dévalué : Les mots y sont jetés, consommés, oubliés. L’écriture y est souvent rapide, réactive, parfois violente.
• La quête de sens : Comme chez Mallarmé, il y a une recherche de communauté, mais elle se heurte à l’algorithme, à la viralité, à l’éphémère.

3. Confrontation/Dialogue entre les deux mondes

• Le sacré vs le profane : Mallarmé sacralise le mot ; les réseaux sociaux le banalisent.
• La lenteur vs l’instantané : Le poème mallarméen se construit dans le temps ; le tweet ou le post s’efface en un clin d’œil.
• La communauté : Chez Mallarmé, elle est élitiste, initiatique ; sur les réseaux, elle est massive, mais souvent illusoire.

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