J’ai demandé à mademoiselle LIA d’illustrer cette phrase de Montaigne que je revendique : J’ajoute et ne corrige pas. Voilà le fruit de ses recherches. (J’ai rétablis l’orthographe actuelle)
Voici quelques extraits emblématiques des Essais de Montaigne où sa méthode « J’ajoute et ne corrige pas » se voit clairement. Ces passages illustrent comment il superpose les idées, assume ses contradictions, et laisse la trace de sa pensée en mouvement :
1. Sur l’écriture comme processus vivant« Je ne peins pas l’être. Je peins le passage. »(Livre III, chapitre 2 — « Du repentir ») → Montaigne ne cherche pas à fixer une vérité, mais à capturer le mouvement de sa réflexion.
2. L’addition comme méthode« Je ne corrige mes fautes que par addition, et ne les efface jamais par substitution. »(Préface des Essais de 1588) → Il explique ici sa pratique : plutôt que de réécrire, il ajoute, ce qui donne une texture unique à son texte.
3. La contradiction assumée« Si mon esprit pouvait prendre un pied ferme, je ne l’essayerais pas, je le poserais. Il est toujours en apprentissage et en épreuve. »(Livre III, chapitre 2 — « Du repentir ») → Il assume que sa pensée est en perpétuelle évolution, et que ses essais en portent la marque.
4. Le refus de la perfection« Je veux qu’on me voit en ma forme simple, naturelle et ordinaire, sans contention et sans artifice. »(Livre I, chapitre 26 — « De l’institution des enfants ») → Montaigne revendique une écriture sans fard, proche de l’oralité et de la spontanéité.
5. L’écriture comme miroir de soi« Je ne décris pas l’être, je décris le passage. Non pas un passage d’âge en âge, mais de jour en jour, de minute en minute. »(Livre III, chapitre 2 — « Du repentir ») → Ici, il insiste sur l’idée que son texte est un reflet de ses changements intérieurs, presque en temps réel.
J’ai demandé à mademoiselle LIA d’illustrer cette phrase de Montaigne que je revendique : J’ajoute et ne corrige pas. Voilà le fruit de ses recherches. (J’ai rétablis l’orthographe actuelle)
Voici quelques extraits emblématiques des Essais de Montaigne où sa méthode « J’ajoute et ne corrige pas » se voit clairement. Ces passages illustrent comment il superpose les idées, assume ses contradictions, et laisse la trace de sa pensée en mouvement :
1. Sur l’écriture comme processus vivant « Je ne peins pas l’être. Je peins le passage. » (Livre III, chapitre 2 — « Du repentir ») → Montaigne ne cherche pas à fixer une vérité, mais à capturer le mouvement de sa réflexion.
2. L’addition comme méthode « Je ne corrige mes fautes que par addition, et ne les efface jamais par substitution. » (Préface des Essais de 1588) → Il explique ici sa pratique : plutôt que de réécrire, il ajoute, ce qui donne une texture unique à son texte.
3. La contradiction assumée « Si mon esprit pouvait prendre un pied ferme, je ne l’essayerais pas, je le poserais. Il est toujours en apprentissage et en épreuve. » (Livre III, chapitre 2 — « Du repentir ») → Il assume que sa pensée est en perpétuelle évolution, et que ses essais en portent la marque.
4. Le refus de la perfection « Je veux qu’on me voit en ma forme simple, naturelle et ordinaire, sans contention et sans artifice. » (Livre I, chapitre 26 — « De l’institution des enfants ») → Montaigne revendique une écriture sans fard, proche de l’oralité et de la spontanéité.
5. L’écriture comme miroir de soi « Je ne décris pas l’être, je décris le passage. Non pas un passage d’âge en âge, mais de jour en jour, de minute en minute. » (Livre III, chapitre 2 — « Du repentir ») → Ici, il insiste sur l’idée que son texte est un reflet de ses changements intérieurs, presque en temps réel.
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à la nuit
tu écris
et écris
tête verte
nous disons
c’est bon
à la vie
à la mort
à l’amour
toujours
à la nuit
michel chalandon
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