Chaque nuit c’est la grande lessive de nos journées
Tandis que nos rêves s’écoulent
Métamorphosant nos pensées
.
Voilà le singe grammairien
Qui génère rires et larmes
.
Voilà le sage méditant
sur l’impermanence des choses.
La passe fatale d’Ignacio Sanchez Mejias
Le passage d’un oiseau de feu
.
Voilà le geste de la musicienne du silence
Dont les mains libèrent les mélodies
Qui permettent d’écouter l’herbe pousser
.
Voilà l’interprète des éléments
qui nourrissent nos imaginaires
L’air la terre l’eau et le feu
.
Et voilà cet écrit fait d’une main
qui l’écrivit sur papier blanc
Longtemps longtemps
Avant de le faire apparaître
Bon gré mal gré sur cet écran
Voilà le singe grammairien :
il en faut peu pour être heureux
ni singe ni serpent : un ours voilà le sage
Ici la pointe des horloges : la passe d’un oiseau
L’air la terre l’eau le feu : longtemps
longtemps après que : bon gré mal gré
michel chalandon
https://poesieafranquevaux3.blogspot.com/
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