Pour Jean Louis
J’en ai tant vu, tant regardé, tant lu et tant écrit
Des nuages de poèmes où l’encre se glisse
faisant des lettres qui éclaboussent la page
La page tu vas voir celle-là qui fait croire
à la traversée du fleuve de l’Eternel Retour
Retour sur la nuit revenante, la nuit
Que tu avais encor poète en point de mire
Et maintenant me voilà dormeur du val
Plagiaire anticipant le petit bal perdu
Les yeux au fond d’un verre d’un cocktail
fait d’angostura et d’un zeste de Nostalgie
Italiques un titre de Jean Louis Rambour
à qui ce poème de guingois (il me pardonnera) est dédié