QUELQUES LICENCES POÉTIQUES
et un vers sublime
Alphonse de la
Martine Aubry
La maire de Lille
La mer de Debussy
Verlaine qui a trop bu
Voit un loup sauter la haie
Comme on aime comme on hait
Et merdre dit le Père Ubu
Prévert des mille bouquets
Quand il joue au bilboquet
Pense aux filles aux mille beaux culs
Qui l’aurait dit qui l’aurait cru ?
Laurel et Hardy mangent des cafards
Qu’ils avaient pris pour des olives noires
Je bois du café et j’ai le cafard
Laforgue appelle ça l’humour des corbillards
Comme sur un billard à quatre bandes
Et d’énigmes en énigmes
Volent mes licences poétiques
Le paradis ayant l’enfer pour borborygme
Qui d’après vous sortit de sa plume ce vers sublime ?