LA POÉSIE

Quelquefois je ripe

D’autres fois je drope

Je lutte hop hop hop

Contre la langue morte

Des romances sans tripe

.

La poésie laissez-moi rire

Elle est passée dans la poêle à frire

Des ragots sociaux

Méchants et sans envergure

.

Quelquefois je la drope

Et je rebondis

Vers la voûte d’étoiles

Où flambe la beauté

L’espoir à l’ancre ripe

Sur l’inconnaissance

RESTER ENFANT

Rester enfant
Avec ses petites filles
-deux jumelles en herbe
et une Alice des merveilles -
C’est bien plus facile
On s’amuse comme des fous
Et qu’on ne me dise pas
que je retombe en enfance
C’est juste l’inverse
Je drope ainsi vieillesse
Et passe ces moments
de plus haute joie
Oisive jeunesse
Auguste retraite*

Chanson de la plus haute tour
Arthur Rimbaud