PETIT GLAÇON BAUDELAIRIEN

Je commence des textes que je voudrais courts.

Mais un mot s’ajoutant à un autre (comme s’il le « chassait » parfois), une idée traversée (ou renversée) par une métaphore, une citation de rencontre…et mon texte prend l’allure d’un pastiche sans fin.

Cette nuit le glaçon qui rafraîchit mon vers est offert par maître Baudelaire (excusez du peu) :

Comme montent au ciel les soleils rajeunis

Après s’être lavés au fond des mers profondes