AU LECTEUR Confidences d’un poète petit vieux Je suis un petit vieux qui a cent cinquante ans Employant certains mots que peu de gens comprennent La lésine, les helminthes et les lices. J’ai été ce qu’autrefois on appelait un poète Fumant fier son houka Offrant à ses lecteurs Un pot de fleurs malignes Pour faire passer l’Ennui Ce monstre de tout temps Mes lignes en sont témoin Dont voici la première : La sottise, l’erreur, le péché, la lésine… Avec deux fidèles et stimulants lecteurs qui ont lu au moment où il fut « posté » pour la première fois ce poème sur le blog poésie mode d’emploi : Parle encore Charles, ô, lecteur ! Michel Chalandon 24 août 2001à 6h42 J’inverse un mot de Marie-Paule Berranger que je crois qui te va bien, compadre: « Insaisissable comme la libellule, la poésie montre le chemin de la liberté » Jorge Castro 24 août 2011 à 11h 19