Cette façon qu’a la vie de ne pas finir ses phrases. Claude Roy
Je vous donne le monde afin d’y voir plus clair
L’odeur du chèvrefeuille le moineau qui pépie trois notes de Messiaen
J’essaie de relier ce qui est séparé
Entre deux draps de lin le langage intérieur qui a maille à partir avec l’inconscient
L’esquisse le fragment un souvenir d’enfance où l’on joue pour de vrai à pauvre petit chat
Et puis soudain l’auteur du poème en train de s’écrire perd de sa béatitude
Il sait il ne sait plus comment boucler ce chant
Il le donne au lecteur qui fera mouvement
Saura t’il conjurer cet inachèvement ?