Souvent nos yeux courent
Vers le bas des pages
Jean Louis Rambour
Un mot après l’autre
Mes yeux courent la campagne
Ma main accompagne
Jusqu’au bas de la page
Ce texte écrit à la diable
Un mot avant l’autre
Un mot immatériel
Que l’on garde pour soi
Dans le secret des marges
Après le dernier mot
Posté sur le blog
On médite on se dit
Non ce n’est pas possible
Et l’on parle au papier
En déguisant son trouble
En faisant de cet apparaître verbal
Ce commencement qui n’en finit pas