PUISQUE TOUT SE TRANSFORME
Frayer encor avec les Romains lettrés, écrivant poésies, – avant J.C – « Ainsi rien ne périt malgré les apparences Puisque tout se transforme Et que toute naissance en ce monde a besoin du secours de la mort »
« Petit moineau, délices de Lesbie », becquetant les doigts de la Belle.
Jouer encor de nos chants alternés, avec les Dieux enfuis, comme pour prolonger ces impossibles souhaits : « Essayons par magie de guérir, de séduire ».
Avant que ne nous happe, notre lyre brisée, la gueule de ce monstre, qu’un poète, déjà, nomma la bouche d’ombre.
avec Lucrèce, Catulle, Virgile, Properce.

fond : aplats d’acrylique, « hypnographies » encre de Chine
Dorio