Un tout petit coin, de la côte vénézuélienne, où je fus hébergé par un Uruguayen et sa femme Vénèze.
Ils avaient un beau berger allemand, une chienne qu’ils appelaient Mata.
Je relis mes notes d’un cahier que je vais jeter.
J’y ai passé une petite semaine de vacances, avant de reprendre mes cours de français à Caracas.
J’ai admiré des heures durant messieurs et dames Pélicans, qui plongeaient à la verticale de leur bec,
et mettaient le poisson dans leur poche.
Je retrouve la liste des livres emportés, Balzac Les Paysans,que je ne me souviens pas avoir lu, du Char en poésie, le manifeste de Breton et Spectacles de Prévert.
De mes griffonnages, il reste un poème intitulé Furor.
Je l’ai publié « tel quel » dans mon recueil publié chez Oswald, en 1975.
Et l’artiste Claude Brugeilles qui était alors mon ami, en a fait un « graphisme »,
une nuit au moulin de Jézeau, que j’habitais alors, près d’un torrent et de sa roue à aubes.
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