Tourments de ceux qui font sonnets je n’ai Je connais bien leurs règles que j’applique ou pas Quant au public je n’en ai pas Ou si peu que peu me chaut de lui complaire Écrivant méditant je ne cherche rien d’autre Que la surprise l’éclair le trait le clou Qui déchirent l’espace ma page qui font coucou à Protée à Orphée et qui se rient de nous Ainsi en ce moment couché sur l’herbelette fictive de mon poème J’ouïs le rossignol et l’alouette qui jargonnent fredonnent leurs hymnes langoureux mêlés à leurs plaintes d’être non écoutés par leur ingrate maîtresse qui préfère dormir paresser… ignorer leurs prouesses avec Ronsard (Continuation des Amours)