– Et le rire alors ?
– Ah ! l’humour toujours l’humour !
– Tu as toujours aimé « badiner », non ?
– Oui. C’était une tradition dans mon village,
quand on croisait quelqu’un on avait un mot pour la blague.
– Et ça marchait ?
– Oh pas toujours. Certains prenaient mal la plaisanterie.
Ils craignaient de devenir la risée du village,
le badin de la farce.
– Encore une « farciçure » de Gascon, non ?
– Oui, un farcis aux petits oignons de notre cher Montaigne.
Dialogues intérieurs IV