Sur la terrasse au petit air du soir
Une écriture sur une feuille qui traînait
Posée sur la table d’eucalyptus
Avec deux petites fourmis amusées
Les hautes herbes remuent
Avec les feuilles de vigne
Le lilas violet renouvelé
Et les roses sévillanes
En haut c’est le ballet des gabians
Et le premier martinet
Que je n’aurais pas aperçu
Si je ne m’étais pas mis en position
Du regard du sourd aux sens multipliés
Ce moment unique je l’ai vécu
Des centaines de fois
Et j’ai eu le bonheur de le partager
Avec celle que la mort cruelle
A ôté de ces instants d’éternité
C’est le soir qui s’attarde
el atardecer
Je ne sais dire mieux
24/04/2020
20 heures