
Poésie pure. Un pari. Dans l'oubli des conventions et des assurances tout-risques contractées au fil de recueils et de "poèmes de toiles" que nul ne lit - à part celles et ceux qui dans leurs têtes les récrivent. Poésies jetées à la mer, dans des bouteilles biodégradables, sur du papier accordéon, en longs rubans verdoyants, roulant "des pensers qu'on ignore". Poèmes du bout des lèvres, levant les lièvres, courant sur les plages désertes, jusqu'à épuisement. Poésies d'un vie quelconque et singulière, de babils du berceau, en babels du tombeau, déclinés dans un lit où la nuit tire au clair le silence assourdi d'une foule sans voix,qui a brûlé tous ses livres de poésie.

un ajout pour Estourelle et Maria-D Qui poursuivent mes pages De "rêves indistincts"
La
Bibli
Othèque
L’art
D’acco
Moder
Les restes
Certes
Mais pas
La Muse
Et le poète
Mesurés
Au centimètre près
Par le douanier
Rousseau
Jean Jacques
Le bateleur
Des petits métiers
Oubliés
L’homme-orchestre
Le cœur attaché
À ses grelots
Une main
Sur l’archet
L’autre sur
La trompette
Bouchée
Et la troisième
Sur la manivelle
De l’orgue de
Barbarie
Le pied
Sur la grosse
Caisse
Zim boum boum
Qu’est-ce ?
C’est le rez
De jardin
De la BNF
La bibli
Othèque
Des cher
Cheuses
De poux
Qui mettent
Du sel
Sur les plaies
Des écrits
Et closent
Leurs chapitres
De rêves indistincts
Poésie en absence
un détail nous dit-il
vocalises d’or
voix de papier
scène d’un théâtre
danses endiablées
la jeune fille et la mort ..ou
le jeune homme et la mort
dans les coulisses
le souffle de Klimt
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comme des pétales blanches
qui tombent sans cesse
qui restent en suspend
attente poétique
de l’instant qui vient
à surprendre
même le poète
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« Je ne peins pas l’être. JE PEINS LE PASSAGE :
non un passage d’âge en autre…mais de jour en jour,
de minute en minute.
Il faut accommoder ,mon histoire à l’heure. »
Michel de Montaigne
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