C’était le temps des bagnoles qui sortaient à la chaîne des usines où l’on chronométrait les cadences C’était le temps de De Gaulle qui sortait son képi sur le chef Alors on ne salue plus disaient les sales moineaux de la chienlit ? On ne salue plus C’était le temps des barriques et des barricades des assemblages de pavés de grilles d’arbres de la ville et aussi des ouatures déesses qu’on y poussait à la fin des fins et qui prendraient feu entourées de clameurs et de dialogues/ enflammés (bis) C’était le temps des mégaphones et du boucan des grenades dans les transistors où l’on collait l’oreille l’esgourde la portugaise ensablée C’était les pendants d’oreilles du temps des cerises des murs écrits en rouge et noir les couleurs de la poésie dont on se rinçait l’œil pendant qu’Ulysse l’inventif déclamait son Odyssée du quartier latin du quartier latin/ où tout le monde était personne et toutes les personnes Dégun (ad lib)
Dégun à Marseille c’est Personne
