Le plus difficile n’est pas de lire les poèmes nouveaux, mais d’échapper aux anciens.
Ceux qui croient que les poèmes tombent du ciel
Ceux qui croient qu’ils sont pris dans la résine des amours jaunes (Corbière)
Ceux qui font de l’émotion toujours en mouvement
l’ « essence » de la poésie
Ceux dont les doigts saignent sur la page sans voix
Ceux qui croient que les poèmes se trouvent sous les sabots d’un cheval
Ceux que les messages électroniques font mourir de langueur (Paul Valéry)
Ceux dont la vie est de brûler les questions (Artaud)
Ceux qui se disent poètes et ne sont que des glaçons mal avalés
Ceux qui maintiennent l’art du poème contre vents et marées