« Bien que ta tête, - lui dis-je, - soit sans huppe et sans cimier, tu n’es certes pas un poltron, lugubre et ancien corbeau, voyageur parti des rivages de la nuit. Dis-moi quel est ton nom seigneurial aux rivages de la Nuit plutonienne ! » Le corbeau dit : « Jamais plus ! » Le corbeau Edgar Alan Poe traduit par Baudelaire Sur la ligne de rhumb Vertige circulaire Rimes errantes Sur la noire aire Au vent affetuoso Des runes et des fuseaux Sur la ligne du rhombe Qui fait tourner le monde La peau du monde de l'homme méditant Sur le minuit lugubre Ses fleurs du mal qu’il élucubre À son bal tournoyant Pour prendre soin de sa Muse Voluptueusement