LE BEL OCCITAN Mes parents petits paysans voulant que leur rejeton -fils unique- réussît à l’école et qu’il s’éloignasse du maniement de la charrue et de l’élevage des bovins (avec le fumier qui s’ensuit), m’ont interdit d’apprendre leur langue première, le bel occitan qu’on leur avait persuadé de nommer « patois » (c’est pas toi !) Je l’entendis quand même et je le compris mais fut incapable de le transmettre à mes deux filles : c’est ainsi que meurt une langue.
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