Depuis le temps qu’on les écrit Jour après jour et chaque nuit C’est comme une douce habitude Les lignes s’enchaînent ou s’arrêtent Des fois ça peut durer deux jours C’est comme une lettre d’amour Avec des vers formant l’épître Les mots sautent comme cabris Mais faut les passer à la forme Et à la fin recopier Avec ses douas sur le clavier On hésit’encor tant c’est balaise De nommer : le temps l’amour l’ascèse