J’ai deux textes sous mes yeux, un sur la forme, l’autre sur le côté apocryphe de toute langue poétique. Mais je vais les laisser reposer, ils sont trop informes pour les donner à lire tels quels. Hier j’ai vu deux choses dignes d’intérêt, un renard et un bateau. Le renard a pointé son visage par-dessus la haie du jardin de la maison dont je suis l’hôte, 23 Perrers Road, au sud-ouest de Londres : ce fut un éblouissement qui fit battre le cœur. Une heure après, j’étais à la National Gallery, devant la toile de Turner, où un remorqueur à vapeur tracte l’imposant navire à voile le Téméraire pour l’envoyer à la casse. Il y a presque douze ans, je me trouvais cassant ma plume, comme en étant de médium devant le même tableau. La forme, la langue apocryphe, Goupil, Turner, le Téméraire. La suite au prochain numéro.
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Il faut lire comme en état de médium.
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