O LA NEIGE

À la fenêtre du tgv 
Au centre de la France
Défilent des villages enneigés
O la neige
Regarde la neige
Qui tombe
Combien de fois ai-je écouté
Cette chanson de Nougaro
Surtout vivant dans les Hautes Pyrénées
Quand la chaste damoiselle
Tombée toute la nuit
Avait fait disparaître ma deux chevaux
Logeant sur la place du village
Près de l’église et de la statue du soldat inconnu
O la neige
La bonne neige
Qui me donnait l’occase
De rester au chaud
Tout le reste de la journée
Faisant batailler
Mon feu de cheminée
Une journée de t'rêves
Car de toutes les manières
Le collège accueillant les élèves
De toute la vallée
Était fermé à clé
Les brebis de mon voisin
Faisaient chanter Apollinaire
Pour Marie Laurencin
Les brebis vont dans la neige
Flocons de laine et ceux d’argent
Des soldats passent et que n’ai je
Un cœur à moi ce cœur changeant
Changeant et puis encor que sais-je

Marie soit dit en passant
est le plus beau poème
de la poésie française

dans le tgv Aix en Provence Paris gare de Lyon
11 janvier 2024 14:05

Et soit dit en repassant je viens de réécouter O la neige avec le somptueux accompagnement à l’orgue d’Eddy Louis et les paroles hugoliennes de Nougaro C’est du sublime

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4 Comments

  1. Pour commenter :
    Oh bien sûr Claude le fils du baryton et de la pianiste
    Et puis de mes enfances le nom de la machine à écrire « La modification » de Butor parti en fond de Corse
    Pour je ne sais plus quand je ne sais plus où retrouver le maclotte qui sautille et Maitre Yvon soufflait dans son biniou
    Baryton pianiste machine à écrire gare de Rome biniou de beaux outils pour écrire décrire récrire

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