J’écris dans l’éphémère cherchant le permanent
J’écris de thébaïdes et d’archipels ancrés dans l’irréel
J’écris glanant éclisses et firmament
J’écris brindilles et branches charpentières
J’écris dans l’espace que m’octroie le temps intemporel
J’écris à l’épreuve de maints coups de martels
J’écris Orion de Bételgeuse et de Rigel
J’écris dans les pas d’un chasseur des Vigies
Qui ne sait jamais d’où va venir
Le mot qui tue ou régénère