Gauler des noix comme des voix
qui tombent
une à une
Qu’y a-t-il à l’intérieur d’une voix ?
Allons racontez-moi…
Mais avant de me raconter
Posez s’il vous plaît la faux sur vos genoux
Vous l’avez bien assez aiguisée comme ça
C’est le soir
La gauleuse de noix ne viendra plus
Allons dites-moi tout…
De l’autrefois et de l’aujourd’hui
Du bon vivant et de l’endeuillé
De la faucheuse que vous avez égarée
En lui donnant un de vos hétéronymes
Je m’appelle Clément
Lui avez-vous dit
Clément Marot
Celui pour qui
La mort n’y mord