CLAIRE CELLE QUI JOUR ET NUIT ÉCLAIRE


Claire celle qui jour et nuit éclaire
Claire en beauté que je vois en peinture
Claire idéalisée qu’honore Épicure
Claire la douce éphèbe plus claire que l’Aurore
Claire immortelle que le vermeil colore
Claire la sœur occitane de Jeanne et de Marion
Claire et ses traits de divine pointure
Claire ma Dame d’or en l’honneur de Nature
Claire en blancheur de marbre de Paros
Claire en langueur sous la lune de Fos
Claire qu’un sonnet exempte du trépas
Claire qui a rempli ma page pas à pas

Avec l’aide de Loys le Caron dit Charondas la Poésie (1536- ? 1609)
& de Las Fielairos chanson de métier d’un Occitan Anonyme
Abal a la ribièro ya no ritcho maïsoun
Dedins soun tres fielairos que fielan tout loun joun
L’uno s’apèlo Jano L’autro Marioun
L’autro s'apèlo Clèro esclèro  neit et joiun

JOURNAUX CARNETS…EN MARGE





Journaux carnets…en marge

dans la chambre obscure…

où la lumière ne peut entrer

que par un trou

d’un pouce de diamètre…

pouce…





dans la chambre claire…

qui éclaire nuit et jour…

las fielairos (les fileuses)

d’une chanson de métier occitane





Carnets journaux…que l’on dit intimes…

écrits en boucle…du bout des doigts…

de nos années noires…

à la lumière de notre langage

confronté à nos réminiscences…





mises en abyme…

qui font figure de sauts à l’élastique…

pour rire…

un « je » décentré et joyeux…

et pour pleurer…

l’inflexion des voix chères qui se sont tues*…





*Paul Verlaine

12/01/2021




AGENDA 2021





vendredi 1° de l’An

5h31        L’année sera belle…ou ne sera pas. J’ai un bel agenda.

Je viens de « poster » : « An qui passe An qui vient.»

Entre Carnaval et Danse macrabe.(sic)

Je fais un poutou à ma bien-aimée.                5h34





samedi 2/01/2021

2h56        « Mots arrachés », je viens de boucler mon poème,

en alexandrins boiteux.

Ma fille après minuit depuis New York m’envie une photo de la Skyline de Manahattan.

Avec André B. on s’est fait le même cadeau du nouvel an : Marcel Proust par Roland Barthes.

2h59





dimanche 03/01/2021

8h04        Je finis d’écrire « Trois janvier petit jour gris », en 7x5x7, sur un minuscule carnet.

Mes murs blancs comme la neige. (dernière ligne). Sur le blog, dans la nuit, j’ai posté :

« Le spleen de Paris », avec l’écart de légèreté qui s’impose, au Baudelaire, des Petits poèmes en prose.

Sinon : « Au col gelé Les yeux bleus de mon cheval Bleuissent » Ida Ryûta (1920-

8h10

jours écrits « tel quel » en boucle…du bout des doigts