Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur Qui porte, confiture exquise aux bons poètes Des lichens de soleil et des morves d’azur Arthur Rimbaud (Le bateau ivre) Malice des mots de l’agora Comme le chat angora qui pelote La mandarine d’un mandarin Le double sens du mot hôte Ôte-toi de mon chemin Marin d’eau douce halluciné Qui sans haleur laisse les traces D’une confiture exquise aux poètes Qui ont perdu aujourd’hui leur aura Il est temps que le combat cesse Des mots de gueule et de galère Hypnos diffuse sur l’agora Ses feuillets d’étincelles toujours inachevées
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POÈME DU PAPEGAI
Je bébégaie
-Ô gué Ô gué-
En cette forge
Où entre la lune
Forgée par Lorca
L’enfant –el niño– la regardait
la regardait
Je bébégaie
J’étais l’enfant j’étais le niño
Qui tapait sur l’enclume
Des rêves libérés
Comme des étincelles
(l’image paraît trop facile)
Comme celle d’un geai
« qui met ma rime à larme »,
m’alarme Charles d’Orléans
en un rondelet
Voilà maintenant la pièce tournée
Qui au-dessus des flammes
S’égaie
C’est un papegai