la flache
où vers le crépuscule embaumé
un enfant accroupi
lâche
un bateau frêle
comme un papillon de mai
(selon Arthur Rimbaud)
D’où sort-il celui là?
D’un flash traversant le monde aléatoire
De ce poème
qui ne sait (pour l’instant)
sur quel pied danser
Au doigt mouillé je l’oriente
vers cette part d’inconnu
qui, d’un mot à l’autre,
invite le lecteur à naviguer
au long cours ou dans la marge
de sa mémoire revigorée
C’est un peu trop ronflant tout ça
me chante une Joconde à moustaches
libérée des flashs des Japonais
La mariée descend l’escalier
Sous les traits d’un Marcel Duchamp
alias Rrose Sélavy
Les applaudissements des potaches
Et les cris insatiables des martinets
21/01/2021