Ce son est en moi ce sonnet que j’honore
D’un hendécasyllabe tel un cri
Je l’écris depuis ma petite source
Qui enflera de maints ruisseaux
Rivières et fleuves jusqu’à la mer
Si mes lecteurs leur prête vie
Ce sonnet-là ses claires eaux
En l’océan d’une assez lente course
Comme le temps qui fuit jusqu’aux aurores
Nuit après nuit
Tous ces instants où j’essaie un peu sonné
De mouvementer mes fantaisies
Dans l’épaisseur de rêves feuillus
Nel mezzo del caminn di notra vita
Sonnet aux eaux mêlées se terminant par le fameux incipit de Dante
« Au milieu du chemin de notre vie »
Inferno canto I