le fleuve est pareil à ma peine
il s’écoule et ne tarit pas
Guillaume Apollinaire
Passer comme le fleuve
Qui est de temps et d’eau
Passer comme les visages
Des vivants et des songes
Passer comme la barque
Du berceau du cercueil
Passer comme ces vers
Qui filent l’anaphore
Passer comme les humains
Qui en nos temps de détresse
Continuent d’échanger
Leurs métaphores vives