
Je me renseigne sur « ce que je sais » vraiment, à côté de ce que mon cerveau
a accumulé comme sottises et fadaises. Ce sont ces « cent sales mouches » qu’il
faut chasser tant qu’il en est encore temps.
Je me renseigne entrelaçant, selon ma manière, lecture et écriture, mais en évitant
si possible, « le conflit des interprétations ».
Je me renseigne, « à petit feu », évitant de provoquer ces brasiers qui enflamment
l’arbre qui cache la forêt.
Je me renseigne grattant la peau des palimpsestes, recopiant l’un sur l’autre,
ces fragments à goût d’inachevé.