Curieusement j’ai déjà écrit cette page
-du moins je l’ai imaginée-
Elle partait de zéro -tabula rasa-
et se lançait à l’eau
-Allo allo est-ce que tu m’écoutes ?
Et à présent je la vois sortir de son cadre
Cherchant ailleurs sa route et sa pâture
-Oui je t’écoute
Toi qui depuis fort long temps
n’est plus de ce monde
Qui a quitté l’horizon de mes textes
Mais ne crains pas que je t’oublie
Je me préoccupe toujours
de ton souci
Jusqu’à la dernière ligne
Jusqu’au dernier pétale
Qui s’envolera du bouquet d’un temps
Tremblant d’incertitude

si vous comparez les deux versions vous verrez les différences avec mon premier jet réflexion faite ce que j'ai ajouté et modifié ne me satisfait pas c'est trop "embrouillé" mais si une main lectrice veut bien reprendre "le rameau" et se l'approprier je lui en fais volontiers "présent" jjd 23/02/2021 8h37
celui qui est à l’autre bout du fil
celui qui écoute
qui se tient debout
et qui tangue
parce que les mots
l’ont rendu ivre
parce que le poids des mots
parce que l’émoi
parce que l’et moi et moi !
celui qui n’a pas su
n’a pas pu tenir
l’absolu dans ses doigts
celui qui dit pourquoi
l’enfant qui ne sait rien
qui comprend tout
etcétéra etcétéra
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Merci pour avoir repris
et fait tanguer
un nouveau poème
« Il ne suffit pas de dire aux songes,
et aux amours,
« Renaissez » pour qu’ils renaissent;
On ne se peut ouvrir la région des ombres
qu’avec le rameau d’or,
et il faut une jeune main pour le cueillir. »
Chateaubriand
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