Ce n’est pas si simple d’écrire cette vie
Luttant contre le vide du sommeil
Et son trop plein de rêves
Le vivant touche au mort dans son sommeil
Éveillé il touche au dormeur.
(une traduction d’Héraclite « l’Obscur »)
Vie et vide Somme et sommeil
Plume en son « plume »
Tout poète libre penseur
Sans la musique d’un vers n’est rien
La mort n’y mord
Blason merveilleux tissé par Clément Marot
Ce n’est pas si simple mais l’on essaie
De pièces sortant du four noires et ratées
Aux belles irisées
C’est la Voie
Forgée dans l’inachèvement systématique
Et ce commencement qui n’en finit pas
L’étrange formule qui nous tient éveillé
Et nous réanime