« La culture numérique exige des formes nouvelles
et toujours changeantes de savoir-lire, de savoir-faire
– une compétence numérique » Milad Doueihi
CE BLOG S’ADRESSE AUX LECTEURS NUMÉRIQUES SANS PAPIERS.
Et pourtant c’est un être réel qui l’écrit, d’abord à la main,
sur des carnets de toute taille,
des cartes blanches ou de couleurs de divers formats,
des marges de livres en train d’être lus, et même,
des ardoises imaginaires de l’enfance
– ce que les chinois anciens appellent écrire sans laisser de traces.
Ensuite, après cette première phase, pour donner un texte nouveau
à lire sur la toile, passage obligé par azertyuiop,
ce fameux clavier, qui, en effet peut-être comparé à un piano :
mon piano, ton piano, son piano (écoutez la chanson de Ferré Léo).
Le texte écrit est ainsi livré sous forme de poème, le plus souvent,
à qui veut bien s’y arrêter un instant.
C’est là que réside la difficulté et la contradiction du média numérique.
Les lecteurs, pour la plupart, ne font que passer,
comme s’il s’agissait d’un « apparaître verbal », comme un autre.
Je n’ai rien contre passes et passages à la Montaigne,
« Je ne peins pas l’être. Je peins le passage…
Il faut accommoder mon histoire à l’heure. ».
Mais lui, faisait son miel des écrits autres, qui le nourrissaient
et lui permettaient d’armer ses répliques,
d’écrire à sa manière, unique et ondoyante, sa « glose » :
nous ne faisons que nous entregloser.
Ainsi se dessine l’utopie, la visée de ce blog intitulé,
un peu par provocation, poésie mode d’emploi.
Ni modèle d’écriture, toujours en devenir, ni, encore moins
modèle de vie, mais, sans se bercer d’illusions,
incitation aux extensions du domaine du don*
….sur les sentiers solitaires et solidaires de la création.
*Alain Cavaillé
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