COMME UN BON PAIN

Faire lever 
comme un bon pain
des poèmes
des inédits
comme on dit
Ou bien
Pousser la porte
simplement
Sans attente d’images
Mais en revoyant
ému
Celles de ton jardin d’enfant
Et se souvenir
Que l’amour a été
Tout pleins d’été
Où l’on faisait
lever des poèmes
comme du bon pain
sans fin

LES SECRETS D’UN JARDIN

SECRETS DE JARDINS

Forcément, chacun cultive son jardin ou le laisse à l’abandon.

Ces derniers, outre les ronces, euphorbes ou matricaires, sont peuplés d’espèces venues des quatre coins de la planète Terre, le robinier faux acacia, le buddleia de David, la renouée du Japon.

C’est une aubaine pour les oiseaux du ciel qui viennent y nicher au risque de se faire dévorer par les chats maraudeurs.

Dans l’autre cas, celui du jardin cultivé, le jardinier remue ciel et terre pour que chaque fleur reçoive sa part de lumière, la noire comme l’irisée.

Et ça donne les fleurs du mal du poète du Spleen, la fleur absente de tout bouquet du Symboliste, le bariolage des Baroques, le jardin imparfait de l’auteur des Essais, et celui de mon père, qui fut sa gloire et dont je cultive les Regrets.

mon petit carré d’herbes folles

Aux Martigues le 5 mai 2024

MES VERS PARFOIS SE LAISSENT CHOIR

Mes vers parfois ne s’envolent pas ils se laissent choir comme faisaient les chauves-souris de mon enfance que je guettais les soirs d’été assis contre le mur en pierres de rivière du jardin Et puis lorsque la nuit tombait sous la voûte étoilée les vers luisants un à un apparaissaient…

mes vers parfois …hypnographies dorio 25 mars 2024

LES FLEURS DE L’ART

Les fleurs de l’Art Belles éphémères Ou « absentes de tout bouquet »

SECRETS DE JARDINS

Forcément, chacun cultive son jardin ou le laisse à l’abandon. Ces derniers, outre les ronces, euphorbes ou matricaires, sont peuplés d’espèces venues des quatre coins de la planète Terre, le robinier faux acacia, le buddleia de David, la renouée du Japon. C’est une aubaine pour les oiseaux du ciel qui viennent y nicher au risque de se faire dévorer par les chats maraudeurs. Dans l’autre cas, celui du jardin cultivé, le jardinier remue ciel et terre pour que chaque fleur reçoive sa part de lumière, la noire comme l’irisée. Et ça donne les fleurs du mal du poète du Spleen, la fleur absente de tout bouquet du Symboliste, le bariolage des Baroques, le jardin imparfait de l’auteur des Essais, et celui de mon père, qui fut sa gloire et dont je cultive les Regrets.