À quoi comparer ce monde ?
J’ai perdu les réponses
que je donnais naïf
et sans la moindre ironie.
À quoi comparer ce texte ?
À une barque légère
Qui vogue sur la rivière du ciel
Légère comme la rosée.
À qui comparer celui qui a écrit
-vaille que vaille- cette page ?
Un lecteur a dit : à un pêcheur d’étoiles.
Une lectrice l’a emportée
dans la paume de sa main.

MON MONDE EN MAI 68
Dorio acrylique toile 150×120 cm
