
photo tronquée
écriture et « hypnographies »
à l’encre de Chine
Dorio 16/05/2020
Je me réveille je perds le fil Du rêve qui était en train De me tisser une de ses histoires Où il m'enveloppe dans son linceul
Pour me rendormir oublier Rêve Je me mets à compter Les grains de sable de l'Univers Qui nous regarde Compter ce qui n'a ni début ni fin
Je me rendors je me réveille Et même "entre" ces deux temps-là J'aide le vieil écrit a tisser sa toile Fantôme errant dans sa bibliothèque Qu'un autre que lui nommait Sa librairie
Ainsi vivace le corps écrit Pense ses plaies Marche sur les braises De ce volcan Qui peu à peu S'apaise
16 mai 2020
(avec vos mots)
rêve
dans son linceul
rêve
grains de sable
sans début ni fin
entre les deux
l’écrit tisse sa toile
fantôme de bibliothèque
le corps
ses plaies
braises
peu à peu
apaisées
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« Partout la main du rêve a tracé le dessin » Victor Hugo
Ma main de Rêve est de sable et d’azur
C’est du moins son dessein
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