MA VIE SANS MOI





Ma vie sans moi

Ah ! quel beau titre

À plus d’un titre





Ma vie sans mézigue

Mais dans une figue

Une noix un coing





Ma vie de clandestin

Passager d’une page-poésie

Non traduite





Ma vie sans toi

Qui est partie

À pas légers





titre Armand Robin (1912-1961)

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1 commentaire

  1. « Le temps m’a rajeuni jusque dans mon enfance,
    Je ne sais plus combien j’ai souffert, ni pourquoi,
    Mais je sais, aujourd’hui que je suis transparence
    Et qu’à force d’oubli je reviens près de moi,
    Combien je vais bénir l’objet de ma souffrance. »

    Armand Robin
    __

    Le recueil est sublime du premier poème jusqu’au dernier
    il est depuis quinze ans un livre de chevet et j’y reviens souvent

    __

    LES ILLUSIONS

    II croyait
    Qu’il errait, qu’il errait
    Et même qu’il vagabondait :
    Il aimait, il aimait
    Jany

    Il croyait
    Qu’il murmurait, qu’il promurmurait
    Et même qu’il démurmurait;
    ll disait, se disait qu’il aimait
    Jany.

    Il croyait
    Qu’il oubliait, qu’il oubliait
    Et même qu’il désoubliait;
    Il se souvenait qu’il aimait
    Jany.

    Il croyait
    Qu’il écoutait, écoutait
    Les rues, les étangs, les forêt;
    ll entendait, il entendait
    Jany.

    Il croyait
    Qu’il vieillissait, vieillissait,
    Qu’il passait, qu’il passait, qu’il passait;
    Son jeune âge toujours là c’était
    Jany.

    ll croyait
    Qu’il pleurait, qu’il pleurait,
    Que nuit et jour il se désolait;
    Nuit et jour il était heureux d’aimer
    Jany.

    Armand Robin

    J’aime

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