Soliloquant passé minuit sur ce papier où court un crayon donnant des nouvelles d’un passé qui n’existe plus.
Ce sont mes jeux d’enfant, sans sœur ni frère, dans le couloir d’azulejos, séparé d’une porte de l’étable, où l’on entend les bœufs roumier. (ruminer)
Au fond du corridor, s’ouvre la porte sur l’ort, le jardin familial qui, « à la saison », nous nourrit.
On entend sur le soir les cris des martinets et mon père piquant sa faux.
Et pour la suite, imaginez…
Mon crayon gris, à force d’appuyer, s’est cassé…