Il y a des mots de passe que l’on oublie…mais que l’écriture comme par miracle…restitue
C’est comme un jeu…un pari… sans trop y croire on lance les dés…qui sait ?
Qui sait si le quatre ne va pas sortir en premier…suivi du deux…et du un
C’était la belle époque du 421…en buvant sur le comptoir…le pastis…avec des amandes salées…et des olives noires
Avec des sortes de fous rires…et le juke-box qui jouait Petite fleur ou crachait le jus des Chaussettes noires
Mince…ça fait deux « noires »…une blanche…une fine avec un chic d’eau plate
Plate…le mot de passe est venu…Plate est le nom d’une ferme perchée sur une colline d’Ariège…
Au pied de la métairie il y avait une mare…et dans cette mare au printemps croassaient des grenouilles…gragnotes que nous attirions au bout d’une ligne…avec du farouch une fleur de sainfoin rouge…plantée dans un trident…et les pauvres batraciennes hameçonnées se retrouvaient dans nos musettes…
Musette…muette…mouette…
Trois nouveaux mots de passe…
L’écriture est une vis sans fin…
bravo! ce texte aurait sa place dans ton dictionnaire!
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