Ha ! Sommeil je t’entends, tu montres en ton silence Que la mort, non pas toi, me doit fermer les yeux. Etienne Durand (1586-1618) Sommeil est un pays où l’on s’enfonce sans coup férir C’est une succession d’images venue de souvenirs Où se mêlent les personnages de nos lectures Les fantômes de nos disparu.e.s Les fragments de notre vie réelle revisitée Sommeil est diaprure d’un roman de soi Que Mort effacera