Il est si vulnérable qu’il prendra l’habitude de la solitude comme le seul moyen de protection, la seule arme.
Jean Cayrol (Pour un romanesque lazaréen) 1949
J’ai de la chance
Ma solitude réelle, contextuelle,
Me donne accès à de grandes plages de lectures
Mêlées à mon écriture incertaine, mais nécessaire,
J’ai de la chance
De pouvoir écouter les podcasts
Des radios du Service Public,
Dopé par l’inflexion des chères voix qui se sont tues,
Et par celles (rares et précieuses) qui continuent
J’ai de la chance
De disposer à ma guise de concerts et de films,
De paysages fleuves, faune et flore,
Qui s’affichent sur mon écran
(Hier une chanteuse brassait divinement l’air du lamento de la ninfa)
Ou bien c’est du djèzz
Comme le prononçait Amstrong (Louis)
Chanté par Nougaro (Claude)
J’ai de la chance
De ne pas mourir complètement idiot
Que je l’écrive blanc sur noir
Ou bien noir sur blanc
Tengo suerte
La chance de ceux qui font de leur sort
Joyeux hasard d’une secrète nécessité
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