De vivre je fais tout un livre
Je ne devrais pas l’écrire
Mais le dire dans le noir
Sans qu’il y ait de témoins
Histoire d’amortir les chocs
Avec le réel et la réalité
Qui me font pan sur le nez
Ça saigne un peu évidemment
J’éponge avec du coalgan
Et je laisse mes phrases velleitaires
Brûler dans l’atmosphère
C’est ça vivre au cœur d’une langue
Un langage qui vient tout seul
Sans qu’on le cherche ou le demande


