L’ARBRE QUI ÉCLAIRE LA FORÊT

UN ARBRE DE VIE…inachevé
arbre premier jet
image Maria Dolores Cano
si mes vers avaient des ailes
poésie Victor Hugo
voix musique
jj dorio
arrangement accompagnement
Philippe Bruguière
studio Le Petit Mas
été 2019

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5 commentaires

  1. L’arbre a des yeux
    que voit-il ?
    et l’oiseau colibri
    si charmant
    à porter
    le poids du monde
    tiendra-t-il le coup?
    il lui faudra
    de l’ayahuasca !
    Estourelle

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  2. Tiendra-t-il le cou?
    Colibri ne le sait
    mais quand même
    il s’est souvenu
    de son vol inversé
    et qui toujours recule
    vers le futur

    Comme vous vous asseyez le matin sur votre branche
    Comme vous avez le choix de vous y accrocher d’y gazouiller ou de la scier
    -dernière option déconseillée-
    Comme vous sortez au soleil de midi
    Pour vous y réchauffer l’âme la peau et les os
    Pour y danser la carmagnole la farandole le rock and roll
    Pour vous asseoir sur votre banc de Tortue et de Colibri
    COMME IL
    VOUS PLAIRA
    de poursuivre la ronde des heures à la table Shakespeare
    où l’art de dire d’imaginer et de fabuler
    se greffe sur la magie du cycle des saisons et des jours
    quand l’Art est lui-même la Nature

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  3. Le colibri

    Le vert colibri, le roi des collines,
    Voyant la rosée et le soleil clair
    Luire dans son nid tissé d’herbes fines,
    Comme un frais rayon s’échappe dans l’air.

    Il se hâte et vole aux sources voisines
    Où les bambous font le bruit de la mer,
    Où l’açoka rouge, aux odeurs divines,
    S’ouvre et porte au coeur un humide éclair.

    Vers la fleur dorée il descend, se pose,
    Et boit tant d’amour dans la coupe rose,
    Qu’il meurt, ne sachant s’il l’a pu tarir.

    Sur ta lèvre pure, ô ma bien-aimée,
    Telle aussi mon âme eût voulu mourir
    Du premier baiser qui l’a parfumée !

    Charles-Marie Leconte De Lisle

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  4. Tabucchi parlait de la petite allumette
    que romanciers et poètes
    continuent d’allumer au quotidien
    dans un monde voué aux conflits
    et à l »obscurité

    ici il s’agit
    de la goutte d’eau
    qu’apporte Colibri
    dans le brasier
    amazonien

    dans un autre registre
    plus léger
    cette chanson
    d’amoureux
    qui s’assimile au « picaflor »
    un des noms latino du colibri

    « si tu fuiste clavel
    yo seria picaflor
    para chuparte la miel
    del capullo de tu boca »

    chant populaire péruvien
    adressé a « su cholita »
    sa petite indienne

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