
Poème ne naît pas d’un don
À Dieu je n’en fais reproche
Lui-même est le songe insensé
Sorti d’une encyclopédie
D’aveugles poètes impies
Poème naît d’effacement
De longue errance dans les livres
D’un moi pluriel qui réalise
L’alliance de Mémoire et d’Oubli
De métaphores vives et d’ironie
Ce poème s’est tissé en égrenant les lignes
De « poema de los dones »,
Une aimable fantaisie
Dont les dons, un à un,
Se magnifient et s’annihilent.
C’est Borges qui me l’a écrit.
17/01/2021