
PLAISIR D’ÉCRIRE ?
Sans le plaisir d’écrire, d’abord avec la main tenant ce stylo bleu ou noir, avec sa pointe plus ou moins fine, nul texte chez moi ne naît.
Nul texte ne s’enfante.
Mais cependant, ce premier jet réalisé, la plupart du temps, je m’arrête.
Plaisir d’écrire conduit trop aisément au bavardage. Le bas vardage c’est pour le pépiement, les clichés, les lettres moribondes
L’écriture, tout au contraire, se fait dans « la plume en absence » du bruit autour de soi, des certitudes, des évidences désuètes.
Cette page, par exemple, a accepté le vide, l’attente de cette voie sans personne, dont j’ignore, à cet instant précis, si elle va m’ouvrir un chemin nouveau ou me conduire à une impasse.
Soumettre ce texte au « grand ordinateur » me permettra, de le modifier « à la marge », avec le désir d’y voir un peu plus clair.
01/02/2021
ON N'ÉCRIT PAS SANS Y LAISSER DE PLUMES
On n’écrit pas sans y laisser des plumes
Plumes d’écolier
plumes gauloises
ou sergent major
que l’on mouillait
sur son poignet
avant de suivre la ligne
des pleins et des déliés
Lundi 14 mai 2018
Morale :
il faut s’appliquer et persévérer.
On n’écrit pas sans y laisser ses plumes
de jeune oiseau piailleur
puis de vieil oiseau gouailleur
emmêlé à la fable du monde
On n’écrit pas sans ses rêves d’enfant
oiseau de vie « oiseau secret qui nous picore »*
oiseau de mort qui disparaît avec nos corps
*Supervielle
Astoria dans le quartier du Queens
New York
14 05 2018
Et bien c’est plaisant de vous lire, sincèrement, on voit que vous aimez mettre une ambiance dans ces silences qui parfois en disent bien plus qu’un mot, une phrase..
En suspension horizontale.
Vous êtes le premier poète à qui je m’adresse sur ce site qui me plait, où un jour comme vous je mastiquerais les mots ou maux, tout dépendra sans doute de cette plume dont vous parlez, et qui ne devra pas à mon compteur me faire un pitoyable caprice, sinon quel sera le sens du sacrifice ? Qu’importe, écrire c’est donner sans espoir !
Il n’y a rien à faire, l’être humain entre atomes, et centre de gravité sera éternellement à basculer soit dans ses contradictions, ou soit dans ses paradoxes… Beaucoup ici bas disent que la perfection, n’est pas de ce monde ! Que grand bien leur fasse !
Mais, où diantre, veulent ils aller la chercher, et pour quelles raisons ?
C’es pas ce qui pousse l’humain à être meilleur, l’imperfection ?, Car comment pourrait il atteindre son contraire sans avoir pénétrer dans ses entrailles ?
Laissez nous donc rêver, nous les grands enfants coquins de ce monde.
Poursuivez votre quête cher poète, d’après ce que j’ai vu l’indicible univers vous tend la main.
Saisissez là bien ardemment, bientôt la chaine humaine sera, elle nous délivrera ses axiomes.
Bien à vous, respectueusement, et merci encore.
Frédéric Dettloff
Encore une .
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Pour un impossible et de lui sans artifices trop luxueux, s’en prendre à
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