Cette nuit je découvre un beau cahier que quelqu’un a écrit du 3 mai au 14 juin 2020
Un cahier d’inidentité où tout a été écrit à bas bruit au cœur des nuits où l’on rêve éveillé
Un cahier doublé d’hypnographies : ces calligraphies imaginaires que ma main trace en état d’hypnose
Ma main car il s’agit en effet de cette main qui en rajoute un chouilla bien que tout ce qu’elle découvre
Quatorze mois après semble avoir été mis noir sur blanc par quelqu’un qui m’est étranger
Étrange étranger que Prévert dédia en d’autres circonstances à cet enfant qui vendait aux terrasses des cafés
De jolis dragons d’or dans du papier doré…

